Le guide ultime de survie en forêt

kit de survie

Le néosurvivalisme est une forme de survivalisme orientée vers le respect de l’environnement et une utilisation plus consciencieuse de nos ressources.

Néanmoins, l’essence de cette discipline, comme son étymologie, font évidemment référence à la survie. Ainsi, il est important pour tout survivaliste de savoir se débrouiller en forêt.

Que vous soyez en situation d’urgence ou simplement en sortie, vous devrez notamment être en mesure de vous nourrir, vous hydrater, mais aussi vous protéger de toute éventualité.

De la même manière, il vous faudra certainement construire un abri et faire un feu pour vous réchauffer. C’est pourquoi je vous propose, dans cet article, un guide ultime de la survie en forêt !

1/ Purifier de l’eau de rivière ou de ruisseau

Le besoin primaire de l’être humain est évidemment l’hydratation. Si vous devez survivre en forêt, l’une de vos priorités sera ainsi de pouvoir boire de l’eau suffisamment potable pour votre organisme. Dans nos forêts européennes, il est généralement assez simple de trouver de l’eau.

Mais boire de l’eau impure pourrait vous causer de la diarrhée et des vomissements, voire d’autres maux. C’est la raison pour laquelle il sera impératif de toujours faire bouillir l’eau que vous trouverez, si vous ne disposez pas de paille filtrante.

2/ Allumer un feu

Le premier point est certes très important pour la survie en forêt. Mais il n’est évidemment pas possible si vous n’avez pas de moyen de faire chauffer votre eau.

C’est la raison pour laquelle il est important de connaître deux techniques essentielles pour allumer un feu, même au milieu des bois. De toute évidence, oubliez l’idée de frotter deux bâtons ensemble, car cette méthode est particulièrement difficile.

À l’inverse, vous pourrez frotter une pierre très dure contre la lame d’un couteau, afin d’enflammer un combustible comme de l’herbe sèche, de l’écorce ou de l’amadou de conifères. Ensuite, il vous ne vous restera plus qu’à alimenter votre feu à l’aide de petites branches sèches.

La seconde technique infaillible pour faire du feu est celle de l’arc à roulement. Pour cette méthode, vous devrez attacher un lacet de chaussure, une corde ou une lanière à une branche courbée.

Ensuite, vous devrez enrouler une tige de bois tendre et sec autour, afin de la faire pivoter sur une planche de bois dure. Le frottement entre ces deux matériaux produira une fine poudre noire inflammable.

Néanmoins, allumer un feu de cette manière prendra certainement plus de temps que si vous utilisez la première technique, bien plus accessible. L’essentiel sera alors de penser à alimenter votre feu, pour éviter qu’il ne s’éteigne.

3/ Lutter contre l’hypothermie

Avant de vous nourrir ou de construire un abri dans la forêt, vous devrez impérativement vous réchauffer si le temps est frais.

Et si le feu est un excellent moyen de se tenir au chaud, il ne sera pas une alternative envisageable si vous êtes trempés. En effet, allumer un feu demande de nombreux efforts, donc beaucoup d’énergie. Pour éviter l’hypothermie après une chute dans l’eau, par exemple, vous devrez justement l’économiser.

C’est la raison pour laquelle il est recommandé de se changer au plus vite, afin d’enfiler des vêtements secs. Si vous n’en avez pas, essorez les vôtres au maximum et faites de légers exercices.

De la même manière, pensez à prendre des fruits ou une boisson sucrée pour stimuler votre métabolisme. Dans les cas extrêmes, enroulez-vous dans une couverture de survie ou un sac de couchage afin de faire remonter votre température corporelle.

4/ Cueillir des fruits comestibles

Pour survivre en forêt, il est évidemment important de s’hydrater et de se réchauffer, mais aussi de manger ! En effet, le corps humain a besoin de s’alimenter afin de préserver son énergie, mais aussi ses fonctions vitales.

Ainsi, vous pourrez trouver quelques fruits comestibles dans les bois pour vous sustenter, si vous pensez ne plus pouvoir tenir. Cependant, vous ne connaîtrez pas forcément les caractéristiques de tous les arbres et arbustes qui vous entourent.

De ce fait, vous aurez la possibilité de faire un petit test assez simple afin de vérifier si les fruits sont comestibles ou non. Loin d’être infaillible, il s’agira toutefois d’un bon moyen de vous indiquer si vous pouvez en manger ou non.

La première étape de ce test consistera à frotter le fruit ou la plante sur votre peau. Si vous ne détectez aucune réaction particulière sur votre épiderme, c’est plutôt bon signe. Par la suite, vous pourrez passer la chair du fruit sur vos lèvres.

De la même manière, l’absence de réaction cutanée ou sensorielle sera plutôt une nouvelle prometteuse. La dernière étape consistera alors à croquer un tout petit bout du fruit et à le mâcher, sans l’avaler. Si celui-ci est toxique, vous devriez normalement sentir un goût déplaisant sur vos papilles, voire de petits picotements.

Dans le cas contraire, vous pourrez ingérer le petit bout, puis essayer de manger le fruit. Néanmoins, il est fondamental de s’assurer que rien ne se passe d’anormal à chaque étape du processus.

Notez bien évidemment qu’en situation non urgente, s’en tenir aux fruits et herbes connues ou avoir un livre reprenant toutes les plantes comestibles en forêt avec soi est l’idéal, car certaines plantes pourraient avoir des conséquences désastreuses sur votre santé.

5/ Construire un abri pour la nuit

Votre survie en forêt dépendra évidemment de votre possibilité de suivre les besoins primaires de votre corps. Après l’hydratation, la chaleur et l’alimentation, il vous faudra notamment vous reposer. Pour cela, vous devrez ainsi construire un abri, afin de vous protéger des conditions météorologiques et des affres de votre environnement.

Afin de choisir l’emplacement idéal, vous devrez donc opter pour un terrain plat, avec peu de racines et idéalement en hauteur. En effet, vous ne voudriez pas que l’eau de pluie s’accumule dans votre abri de fortune. Ensuite, vous pourrez commencer à construire votre abri, si vous avez l’énergie et le temps nécessaires pour le faire.

De toute évidence, vous devrez utiliser tous les matériaux de construction que vous trouverez autour de vous. On pense notamment aux arbres coupés, aux branches et même au feuillage. Si vous êtes à proximité de conifère, n’hésitez pas à utiliser leurs branches pour vous faire un matelas isolant assez épais. Pour le reste, vous pourrez laisser parler votre imagination et votre créativité.

Dans certaines zones, vous pourriez même utiliser des rochers pour vous mettre à l’abri des intempéries. L’essentiel sera toujours de vous protéger des vents dominants et de vous couvrir autant que possible.

Enfin, vous serez en mesure d’utiliser des aiguilles de pin et de la mousse pour remplacer votre sac de couchage, si vous n’en avez pas sur vous. Néanmoins, n’oubliez jamais votre couverture de survie si vous en possédez une.